Ce livre parle du monde des astéroïdes : de ces petits objets célestes, tout là-haut, et de ceux qui les observent, ici-bas. Non seulement les astéroïdes, ces « mini planètes » ont, chacun, leur histoire, mais le livre nous entraîne aussi à la rencontre de ceux qui les observent : un petit monde qui, lui aussi, gagne à être connu ! Et en voie d’extinction…
Avec quelques astronomes amateurs, Michel Ory fait partie des derniers Mohicans célestes, dont la vie est rythmée par l’observation du ciel. Car aujourd’hui, force est de constater que le reste de l’humanité ne vit plus en symbiose avec la voûte céleste. Et pourtant, au-delà des écrans et du virtuel, le ciel étoilé est un patrimoine à préserver, comme le tigre du Bengale ou les grandes pyramides d’Égypte. C’est aussi un formidable terrain d’aventures, à redécouvrir de toute urgence.
Astronome amateur, Michel Ory traque les astéroïdes et les comètes depuis près de vingt ans et côtoie régulièrement les spécialistes des petits corps du système solaire. Il connaît très bien ce petit monde et c’est tout naturellement qu’il a couché sur le papier les histoires glanées au fil du temps auprès de ses collègues de France, de Suisse et de Belgique. Il a, à lui seul, découvert plus de 200 astéroïdes et deux comètes.
Physicien et journaliste de formation, il enseigne depuis vingt-trois ans la physique au Lycée cantonal à Porrentruy dans le Jura suisse. De 1993 à 1998, avec cinq autres collègues de la Société jurassienne d’astronomie, il a construit l’Observatoire astronomique jurassien à Vicques. Entre 2000 et 2011, il a utilisé son grand télescope de 60 cm de diamètre, pour découvrir plus de deux cents astéroïdes. Seule une poignée d’amateurs européens en ont découverts autant. Depuis octobre 2011, j’ai changé de continent pour bénéficier d’une qualité de ciel nocturne plus optimale. En collaboration avec une collègue française, il observe aujourd’hui avec un télescope robotisé de 50 cm de diamètre installé à 2750 mètres d’altitude dans le Haut Atlas marocain. Ils réalisent près de deux cents nuits d’observation chaque année. Pour des amateurs, c’est tout à fait exceptionnel.
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